deutsch      français      english      esperanto     


le résumé

le voyage

les rapports
Thurgauer Zeitung
ABC online
Zagreba Esperantisto

les photos

le mec

les pensées

la monnaie

le livre d'or

les adresses

les liens

 

 

 

déjà vécu

 

 

page  1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   11 

 Okara   

28-11-2006 (Benno) 

A cause d'une mis a jour du server, ce site n'etait pas disponible pour un moment et beaucoup de fonctions ne marchent toujours pas. J'atteindrai Lahore dans deux jours, et j'espere de pouvoir resoudre les derniers problemes jusqu'a la semaine prochaine. Merci de votre comprehension!

 Kerman   

10-11-2006 (Benno) 

> english

 Quetta   

09-11-2006 (Benno) 

> deutsch

 Yazd   

31-10-2006 (Benno) 

Je me leve tot pour quitter Esfahan en direction den Na'in, sans Johnny, avec mon coeur dechire. Aussitot que je laisse la ville derriere moi, la route continue tout droit et tout plat a travers une vaste pleine, et ceci pour une centaine de kilometre. On ne peut donc pas se tromper de chemin. Apres 75km j'arrive a Kuhpayeh ou je me cache sous un petit arbre pour prendre un picnic. On est toujours ramazan. Je sors mon GPS, et je suis quand meme etonne de constater, que je viens de monter deja 200m en altitude. Tant mieux, car il y avais le rumeur a Esfahan, que la route monterais sur une altitude de 2400m, soit 800m de divelation depuis Esfahan. En quittant Kuhpayeh, une voiture s'arrete devant moi. Le chauffeur fait signe de m'arreter aussi. Non, merci, je viens de faire une petite pause, et je n'ai pas envie de m'arreter, mais pas pour expliquer d'ou je viens et ou je vais. Je lui salue en passant. Mais il insiste. Il monte sa voiture, se mit a cote de moi en roulant, et veux savoir d'ou je viens. Je suis Suisse, je lui explique. Je deviens vraiment patriote. Chaque jour je repete plusieurs fois, que je suis Suisse. Enfin, ce monsieur bien gentil m'invite pour rester chez lui a Toudeshk. C'est trop sympa, mais je veux aller jusqu'a Na'in, je reponds.
- Alors venez au moins pour le dejeuner.
Bon, d'accord, Toudeshk c'est encore 25km, donc j'accepte. Il me donne son nom, et me dit de demander quelqu'un a Toudeshk, on le connait.
- D'accord.
Mais quand j'arrive a Toudeshk, ou il y a le premier virage depuis Esfahan, je n'avais vraiement pas envie, de m'amuser a chercher la maison de quelqu'un que je ne connais pas. Mais je n'en ai pas besoin. Ayant presque quitte Toudeshk, ce monsieur arrive de nouveau en voiture.
- Ma maison c'est juste la devant. Suivez-moi!
C'est pas vrai, ce gars m'a attendu. Mais il part a une vitesse, que je ne peux pas suivre. Plus loin il tourne dans une rue, et quand j'y arrive, je ne vois plus rien. J'attend un moment, je regards. Non, je ne vais toujours pas aller a sa recherche. Mais je voulais juste continuer, quand je vois qu'il revient. Je le suis donc, mais avec un sentiment etrange. Qui est ce monsieur? Qu'est-ce qu'il veut? Pourquoi il insiste tellement?
Quand j'entre sa maison, je vois un petit bebe de neuf mois couche par terre. Le monsieur il est chef d'une organisation touristique de Toudeshk, et sa femme me sers du the et un dejeuner formidable avec du riz, des legumes, et du yaourt. Un peu plus tard sa fille de neuf ans rentre de l'ecole et j'insiste de continuer ma route, malgre qu'il ma de nouveau invite pour rester la nuit.
Depuis Toudeshk (2050m) la route continue de maniere plus courbe pour monter effectivement jusqu'a 2415m. Tout juste avant le col, le monsieur arrive de nouveau avec sa voiture, cette fois-ci avec sa fille a cote. Je devrais venir pour une tasse de the sur une de ses fermes, qui se trouve seulement un kilometre d'ici.
- Oui, si je le trouve, je reponds, decide, que je ne vais pas chercher cette fois-ci non plus. Car apres le col, je ne vois rien que j'arrais pu identifier comme sa ferme, je continue avec la descente jusqu'a Na'in (1600m). Je trouve une petit auberge pas trop cher, ou je suis le seul visiteur. Mon hote ne sais pas d'anglais sauf "ok" ce qu'il ne cessa de repeter. Tant mieux. En se debrouille en farsi et en "ok".

J'etais arrive assez tot pour avoir encore le temps pour une petite ballade a travers la ville. C'est une ville de desert avec beaucoup de batiment en (lehm?, clay?), mais dans un etat catastrophale. La moitie des maisons, de meme que la citadelle, ne sont plus que des ruines. Pourtant, il ne semble pas y avoir eu un tremblement de terre comme a Bam, mais c'est par simple negligence. Dommage!

Le lendemain j'allais tenter de faire le chemin jusqu'a Yazd dans une seule etappe. Selon ma carte ce sera 169 kilometre, Yazd c'est 300m plus bas, et il n'y aura pas de montagne entre deux. A sept heure et quart, assez tard pour mon projet, je quitte Na'in. Au debut, tout semble etre avec moi. Un petit vent qui souffle dans mon dos, la route, tout plat, avec une tout petite descente, je faisais une trentaine de kilometre dans la premiere heure. Rien ne pouvait m'arreter, sauf un chauffeur de camion, qui m'avais vu et qui m'attendais avec un sac de pistache dans la main. C'est trop sympa, et pour ne pas etre rude, je m'arrete et je me remplis me poches avec des pistaches, avant de continuer ma course vers Yazd. Mais bientot, apres 40km, c'est fini avec la vitesse. Le paysage est toujours plat, mais vraisemblablement il n'y avait plus de pente invisible, et le vent a arrete de souffler. Tout plat et vide, ainsi se presentait le paysage. Je me demande, s'il sera comme ca aussi en Australie, sauf que ici, loin a ma droite, une chaine de montagne s'eleve, comme pour me rappeler, que le monde n'est quandmeme pas plat. Apres 115, Midi est passe, j'atteins Ardakan, ou je m'assois dans l'ombre pour me reposer. J'etais deja bien fatigue, mais j'ai decide de tout de meme attaquer les dernieres soixante kilometres jusqu'a Yazd.

Tout d'un coup je remarque une ecriture sur la route. "Go Benno!" C'est trop sympa! Au milieu du desert iranien quelqu'un qui pense a moi. C'etait Patrik et Sophie, un couple hollandais, qui partait un jour avant moi depuis Esfahan. C'est un encouragement qui arrivait vraiement au bon moment. Merci!

Apres un dernier picnic, ou je me retablie avec une bouteille de Rivella, qui m'avait ete envoye a Esfahan (Merci Rebekka!), il me restait encore 35 kilometres. Ca allait de nouveau beaucoup mieux. Un monsieur, au bord de la route, pose sa serviette et m'applaudait quand je passait avec un sourrir. Comme si j'etais en train de courrir un marathon. Mais je suis en velo. Deux filles, dans le fond d'un taxi, me saluent aussi avec un grand sourrir en passant.

Arrive a Yazd, je cherche le Silkroad hotel, qui m'a ete conseille deja de plusieurs personnes, et ou j'allais rencontrer Karin de Geneve trois jours plus tard. Seulement, l'ennui c'etait, que je n'avais pas d'adresse, l'hotel n'est pas dans mon guide. Mais je ne devais pas chercher longtemps, et je tombe sur deux visages qui me semblaient connus. C'etaient deux filles italiennes, que j'avais deja croise a Esfahan, deux semaines plus tot, qui peuvent m'indiquer le chemin pour le hotel. Fatigue, je m'installe sur le toit de l'hotel pour un dollar par nuit.

 Esfahan   

24-10-2006 (Benno) 

> deutsch

en haut